IMPORTANTE MODIFICATION STRUCTURELLE DE LA FFBSQ ET DE SES COMITES

EXTRAIT DU BIF DECEMBRE 2022, EDITO DU PRÉSIDENT GRANDIN:

Depuis un an, nous avons reçu 2 courriers de la Ministre des Sports (en pj de l’édito) nous demandant de réformer notre organisation, en transformant les comités nationaux (qui n’ont aucune légitimité légale) en commissions sportives nationales de chaque discipline et en réceptionnant le produit des toutes les licences au niveau national pour une répartition au prorata des plans d’actions en adéquation avec les projets fédéraux.Depuis un an, je tente de faire travailler ensemble les 8 disciplines qui composent notre Fédération, pour répondre à cette demande, sans succès.

Le 11 décembre, lors de la réunion du comité directeur, 7 présidents de Comités nationaux ont décidé de remettre en cause ma présence à la tête de la Fédération et ont sollicité l’organisation d’une assemblée générale pour cause de « vote de défiance ».Cela signifie qu’ils ne m’accordent plus leur confiance. Les grands électeurs devront donc se prononcer au moment de cette assemblée générale qui sera programmée lorsqu’ils auront rédigé les raisons légitimes qui les poussent à demander mon dé-part.Les grands électeurs vous représentent. En aucun cas, ils ne doivent donner leur opi-nion personnelle. Je souhaite donc porter à votre connaissance quelques éléments indispensables avant toute prise de décision afin que vous puissiez leur faire remon-ter vos opinions.Si nous ne modifions pas la structure de notre organisation, nous allons perdre la délégation de pouvoir de l’Etat. Cela signifie que nous ne pourrons plus percevoir de subventions, plus délivrer de titres de champions, plus avoir d’équipes de France, de pôle France, de cadres d’état.

Les clubs ne pourront plus avoir d’aide, la Fédération ne sera plus considérée et nous allons perdre des opportu-nités de bien nous développer, de bien agir pour nos licenciés.Si nous ne modifions pas nos structures, nous sommes dans l’illégalité : les comités nationaux ne sont pas des associations de loi 1901, ils n’ont donc pas le droit de manipuler l’argent des licenciés, de payer des factures, d’acheter quoi que ce soit. Ils n’ont pas le droit de fonctionner comme des associations, d’organiser des assemblées générales, d’avoir un Président, un Secrétaire et un Trésorier.Des habitudes ancestrales se sont installées et maintenant que nous sommes contraints d’évoluer, nous rencontrons une résistance au changement.Nous ne sortirons gagnant de ces demandes ministérielles que si nous nous mettons en conformité avant le mois de septembre 2023.

Avec moi ou sans moi, le changement est inexorable ce que ne semblent pas avoir compris ceux qui croient qu’en changeant le Président, on pourra éviter la mise en conformité. »

COURRIER DE LA DIRECTION DES SPORTS

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